Ce court-métrage, réalisé durant ma première année d’université, part du thème imposé de la mémoire. Il raconte l’histoire d’un jeune homme faisant le deuil de son père. Poursuivant mon exploration du rôle de la littérature dans la quête identitaire, amorcée avec La Mort heureuse, j’ai trouvé mon inspiration dans Le Très-Bas de Christian Bobin. Ce livre retrace la vie de Saint François d’Assise, qui a renoncé à son père terrestre pour découvrir son véritable père en Dieu.
Le film explore les thèmes de l’identité, du deuil et de la foi. Sur le plan esthétique, j’ai privilégié des plans fixes soigneusement composés pour capter le ton introspectif de l’histoire. Le tournage a eu lieu en Normandie, avec une direction artistique assurée par Émeline Piquet.